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Drow

Vivant dans les profondeurs du Puy d'Elda, un volcan entouré de terres stériles, une Race bien plus jeune que les autres a vue le jour au cœur des boyaux de lave refroidie. Elfes s'étant détournés de Kÿria, de leurs cousins et de la forêt d'Anaëh pour se transformer en autre chose, leur conception du monde et leur façon de vivre est aussi belle et fascinante que monstrueuse aux yeux des autres peuples. Les elfes les ont nommés "Drows" pour faire oublier qu'ils étaient du même sang, mais leur véritable nom dans la langue sylvaine est « Daedhel ». Les humains préfèrent les qualifier de « sombres » ou « noirauds » plus péjorativement.



Origine et apparence:[]

Les Drows étant issus des elfes, on pourrait penser que leur apparence en est très proche… et pourtant !

Après la perte du Linoïn, devenu Aduram, des elfes rendus fous de colère et de haine furent exilés d'Anaëh après avoir tenté d'assassiner le roi. Après des années d'errances à ressasser leur soif de sang, ils se sont établis dans le volcan d'Elda. Durant 1 Cycle, ils en ont agrandi les galeries et l'ont transformé en une cité à leur mesure, loin de la nature qui les avait vu naître. Et pas une fois ils ne remontrèrent à la surface pour autre chose qu’emporter suffisamment de chair dans leur antre pour satisfaire leur appétit.

Le travail de force que constituaient l'excavation et la construction, ainsi que l'absence de soleil et de nature les changea. Génération après génération, forçant la population à procréé rapidement pour garder une population viable, seuls les plus forts résistait à cette vie. On en arriva à un tel point que la sélection des enfants commença a entrer dans les mœurs de base.

Là où les elfes sont fins et élancés, les drows développent une musculature bien plus visible. Gardant une taille proche de celle des Ornedhels, leur longue chevelure, leurs oreilles effilées et leurs joues imberbes, le reste de leur silhouette à tant évolue qu'on les considèrent comme une Race à part de l'espèce elfique.

Leur peau noire, dont ils tirent leur surnom de sombre, s'étalent du gris cendre au noir d'encre sans qu'une seule marque de couleur ne viennent les teinter. Leurs cheveux, pouvant être de toutes les couleurs à la naissance, tournent irrémédiablement au blanc passé quelques décennies. Même leurs yeux ont subi des transformations pour s'adapter à la poussière volcanique et aux faibles éclairages. Aujourd'hui, tous les elfes noirs arborent des iris rouges, couleur rarissime chez leurs ancêtres.

Les hommes ont une musculature imposante et dense malgré de longs membres et un visage souvent osseux. Les femmes sont aussi grandes que leurs compagnons masculins, mais leurs muscles sont plus fins et souples, quoi que pouvant développer une puissance difficilement atteinte par les humains. Par contre, tout au contraire des sylvaines, leurs courbes sont bien réelles, et même assez voluptueuses pour la plupart. Certains changements dans leur métabolisme ont accéléré la phase de croissance enfantine pour faire place à une adolescence plus longue, laissant tout le temps aux hanches et poitrines de ces dames de se développer considérablement, comme la musculature de ces messieurs.

De leurs cousins des bois, ils ont également gardé l'ouïe perçante, mais leur vue semble avoir perdu de sa précision en s'adaptant à la pénombre et ils ne sont guère mieux lotis que les humains. Leur sens du goût est également toujours aussi développé que celui des elfes… Du moins à la naissance, avant de goûter à la cuisine extrêmement pimentée et épicée qui a cours dans leur culture. Leur capacité à s'adapter aux changements de climat s'est aussi largement amoindrit à force de vivre à température et humidité constantes dans les entrailles du Puy. Mais d'après quelques rumeurs macabres, leur peau épaisse ferait un cuir fin et raffiné dont se pareraient les plus hauts dignitaires de leur race.

Ne portant pas la même sorte de respect à leur corps que les autres races, les Drows ont une conception esthétique à leur image : douloureusement fascinante. Ils ornent leur corps directement plutôt que de le cacher sous de riches tenues. Les tatouages sont monnaie courante, mais également les scarifications esthétiques. Les sombres sculptent leur corps dans tous les sens du terme, n'hésitant pas à faire de leurs oreilles de véritables dentelles vivantes ou de leur peau un livre d'images. De nombreux rituels religieux exigent aussi un investissement physique. Ainsi, un corps qui n'est pas marqué n'est que très peu apprécié de ces créatures. Ils n'éprouvent par contre aucune pudeur, et leurs tenues ne laissent souvent que peut de place à l'imagination, dévoilant leur beauté sauvage dans toute leur splendeur.


Immortalité elfique:[]

Les Drows sont une race à part mais appartiennent toujours à l'espèce des elfes, et malgré tous leurs changements, ils en ont gardé l'éternité face aux ravages du temps. Pourtant, cette longévité ne leur apporte pas du tout la même chose qu'à leurs cousins. S'ils sont aussi patients que les elfes sylvains, leur société les force à mûrir très rapidement, déformant leur façon d'appréhender le monde.

Ne prenant pas cette immortalité comme une occasion d'apprendre, ils ne prêtent tout simplement pas attention à ce détail, bien trop occupés par leurs machinations et leurs désirs personnels. Dans les faits, l'immortalité des drows est d'ailleurs toute relative puisque la majorité d'entre eux rejoindra Teiweon avant son septième siècle. Leur façon extrême de vivre les confronte très tôt à la possibilité de mourir, le fait de perdre la vie n'est donc rapidement plus aussi important, poussant simplement plus encore les sombres à céder à leurs désirs immédiats.

Pourtant, leur espérance de vie leur laisse tout de même la possibilité de forger des plans de conquêtes et des trahisons sur plusieurs siècles. Les forfaitures des sombres feraient sans doute pâlir le plus fin stratège humain tant leur esprit est aiguisé à ces jeux de pouvoirs à long terme. Ayant abandonné le savoir de leurs ancêtres, ils usent également de leur longévité pour redécouvrir de nouveaux savoirs.

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Croissance des drows

Enfin, contrairement aux sylvains qui peuvent mourir de solitude ou de chagrin, les drows se complaisent dans la satisfaction immédiate. Si rares sont ceux qui atteignent l'âge où le mal de l'éternité se déclare chez les elfes, même parmi ceux-là, on ne connaît qu'un ou deux cas de suicide passif. Les morts des drows sont souvent à l'image de leur vie : violente et passionnée.



  • Pour en savoir plus sur la croissance des Drows, c'est par >ICI<


Caractère et Valeurs:[]

La société drow, par nécessité au départ puis par habitude culturelle, force ses membres à mûrir très rapidement. Trop rapidement pour leurs capacités d'adaptations et d'apprentissages originelles.

Il en découle des instincts galvanisés et des désirs non contrôlés. Déjà mis en porte-à-faux avec leur rythme naturel de croissance dès la plus tendre enfance, ils rejettent simplement les contraintes qu'on ne leur impose pas. Ils n'ont pas le temps de comprendre, de voir le monde dans lequel ils évoluent et ne se concentrent que sur eux-mêmes pour survivre à ce traitement très dur qu'est l'éducation Eldéenne.

Basée sur cette vision totalement individualiste et passionnée, percevoir comme néfaste la douleur et les pulsions deviens vite impossible. Leur société est aussi décadente que leur esprit, à la fois un carcan des plus durs basé sur le mérite individuel et la recherche de la perfection, et acceptant quand même tous les excès et les perversions du moment que le pouvoir et la valeur de l'individu qui les pratiquent viennent les justifier. Ceux qui ne peuvent supporter cette dure réalité ne peuvent alors compter sur les autres, déjà bien trop occupés avec leur propre vie, et ne méritent pas l'attention de leurs frères. L'esclavage et l'exploitation, aussi bien sombre que d'autres races, sont donc parties intégrantes de la mentalité drow.

Mais toutes ces dissonances leur donnent également quelque chose qui fait terriblement défaut à leurs cousins sylvestres : la passion. La Passion dans son sens premier : souffrir. Les drows vivent leurs désirs corps et âme, littéralement. Ils ont rage de vivre, de conquête, de vengeance au point de se détruire pour cela. C'est cette soif de vengeance originelle qui les pousse à vouloir le monde entier et à en vouloir au monde entier. C'est cette passion qui rend chacun de leurs actes terriblement fascinant malgré leur façon d'être dérangeante.


Doeb Lodias:[]

Il existe cependant des Drows qui laissent peu à peu les valeurs de la société Eldéenne de côté, troquant la fierté du sang pour l'argent. Ces drows ayant quittés le Puy d'Elda pour l'Ithri'Vaan sont appelés Doeb Lodias, ou encore les Doebii, les Doeben voire en péninsulaire les elfes doaibes.

Près de trois générations drowiques sont passées depuis l'arrivée du IVème Ost et des premiers pionniers. Fut-ce les influences de la région ou bien le mode de vie (ces elfes noirs étaient passés d'une société troglodyte, urbaine et très contrôlée à une vie bien plus rurale et plus libérée), en tout cas, les Doeben changèrent, se caractérisaient par des particularités originales. Ces colons étaient devenus des propriétaires terriens, commerçaient avec la population locale, apprenaient souvent l'olian, la langue de la région. Et bien que les unions extra-communautaires restaient mal vues, ils percevaient le monde non plus via le point de vue du Puy d'Elda, mais par le prisme de leur propre position géographique, culturelle et économique.



  • Pour en savoir plus sur les drows des provinces, c'est par >ICI<
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