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Chez les elfes, malgré une façon de vieillir très différente des humains, la majorité officielle est fixée à 120 ans. Avant cette âge, il doit apprendre tout ce qui fera de lui un adulte impliqué dans sa communauté. 


Une Aînée aura, en moyenne, deux à trois enfants avant de mourir. Au vu de l’importante longévité de ces êtres, ils ne verront aucun mal à s’occuper de leurs enfants les premières années, loin de là. Les naissances restent rares, après tout, et chaque nourrisson est toujours très bien accueilli. Assurer son éducation, pour la mère comme pour le père, constitue en quelque sorte un honneur.




Petite enfance[]

Bambin[]

Turin meets beleg by remonpop-d5vikee

Les premières années passent lentement: si la première année est similaire à celle d’un nouveau né humain, la donne change quand celle-ci se termine, la croissance ralentit fortement et on estime qu’il faut plus de quatre ans pour qu’un enfant parle et adopte une démarche assurée. C’est quand cette première étape est franchie que la mère recommencera une vie « normale », tout en se ménageant un temps important pour sa jeune progéniture.


Première éducation[]

La première leçon que reçoit un elfe est l’amour et le respect qu’il doit porter à Kÿria et à son Œuvre. On ne fait pas d’eux des fanatiques, de longues prières ne sont pas imposées à ces jolies petites têtes blondes. Mais on leur explique que le respect, tout comme l’amour, peut s’exprimer par de petits gestes simples. Ainsi, on ne verra pas un elfe cueillir une fleur juste pour le plaisir de l’admirer mais plutôt à se coucher devant elle. C’est ce respect de la Nature et de sa Déesse Mère qui anime la vie des elfes et qui décide de l’aménagement de leurs cités.

Une autre leçon importante est le respect de l’intimité. « Respecte la vie des tiens, et ils feront de même. » Les commérages sont mal vus, et on tente de

dissuader les plus jeunes de rapporter à leurs parents ce qu’ils peuvent entendre, tout en les encourageant à ne pas écouter. Le but n’est pas de s’isoler du reste de la cité, mais de préférer le témoignage de la personne concernée aux on-dit souvent approximatifs. Bien sur, il y a une différence entre ce que l’on voudrait enseigner et ce qu’on parvient finalement à enseigner. Ainsi, la curiosité naturelle des elfes les empêchera de ne pas écouter, mais la plupart du temps, ils ne participeront pas à la propagation des rumeurs. La plupart du temps.


Les premières classes:[]

Quand l’enfant atteint ses 20ans (l'équivalent d'un enfant de 5ans ches les humains, il rejoindra des classes, comptant entre cinq et dix individus la plupart du temps, ainsi qu’un mentor unique faisant office

de professeur religieux, mais aussi de précepteur. Sa lourde tâche sera de leur enseigner, pendant l’équivalent de quatre à cinq ans elfiques, l’Histoire, avec un grand H. Il leur apprend les Mythes Fondateurs, l’histoire de la création du monde, la naissance de la Nature, etc... mais aussi la plus grande partie de l’Histoire de leur peuple. Le peuple sylvestre attache une grande importance à la Tradition, qui possède parfois plus de poids qu’une Loi (bien que la plupart du temps, la Loi ne sera que la retranscription de la Tradition), mais ils préfèrent que leurs jeunes élèves comprennent le pourquoi du comment, et cela passe par l’étude du passé. L'enseignement religieux possède une place importante. S'il n'est que le pâle reflet de ce qui a pu être enseigné par le passé, il n'en reste pas moins qu'il inculque la plus part du temps un solide respect envers Kÿria, son Oeuvre et ses Représentants.

A noter que la noblesse ou les familles les plus aisées ont souvent recours à des précepteurs particuliers, ou instruisent eux même leurs descendants.


Le double choix:[]

La magie:[]

Teller of tales druid by mariusbota-d5lzo14

L'apprentissage de la magie

C’est durant cette période que les enfants seront testés un à un afin de desceller une quelconque aptitude aux arcanes. Une étincelle de magie, un potentiel latent, existe en chaque être vivant. Mais si chez la plupart elle ne fera que luire faiblement tout au long de sa vie, il arrive que dès la naissance la lueur soit celle d’une torche. Dans ces cas là, le précepteur proposera aux parents de confiner l’enfant à l’Académie de Magie d’Alëandir. Les voir refuser est rare, car en plus d’apporter un grand prestige à la famille, il est souvent mal vu de

refuser une telle offre, car ce serait faire bien peu de cas d’un don de Kÿria. La formation est longue, et durera entre un (pour les plus précoces) et deux siècles, tout dépend de l'élève, de sa motivation, de

son niveau et de ses limites. Il est possible qu'il décide d'interrompre sa formation, s'il estime en avoir assez appris sur sa magie et son utilisation. Souvent, très souvent, la famille déménagera en même temps

que le fils prodigue. Parfois, quand la famille ne peut se le permettre, la séparation est inévitable. C’est une épreuve pour tout le monde, mais là encore, on peut voir l’influence de la Tradition.

L'enseignement courant:[]

Pour les autres, des classes similaires se poursuivent sur une période variant de cinquante à cent ans. Contrairement aux humains, la durée n’est pas prédéfinie, tout dépend de l’enfant et de son potentiel. On complètera son éducation, d’abord en suivant un programme commun, puis de plus en plus en fonction de l’élève en lui-même. Ce sera à lui de choisir ce qu’il veut étudier, et de s’en donner les moyens. On ne les lâche pas dans la nature, au milieu d’une immense bibliothèque, mais on leur apprend rapidement (au bout d’une vingtaine d’années ce qui est rapide chez eux) à faire leurs propres choix. Ainsi, quand il atteindra sa majorité, il aura déjà un début d’expérience dans le domaine auquel il se prédestine.


Enfin adulte, ou presque:[]

Se termine alors ce que l’on pourrait appeler l’Enfance d’un Elfe. Quand il aura été jugé apte par ses précepteurs à se trouver un maître auprès duquel apprendre son métier (n’importe quel elfe peut jouer ce rôle), il devra se mettre en quête de celui qui l’aidera à trouver sa place dans la société elfique.

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