L’origine des Noss elfiques remontent aux premiers jours des Elfes eux-mêmes. Il s’agit donc de l’organisation sociale la plus ancienne sur Miradelphia. Il existe un nombre difficilement estimable de Noss, allant de la dizaine d’individus pour les plus modestes au millier d’âmes pour les plus importantes. Tribus elfiques pour la plupart semi-nomades, elles sont la quintessence de la diversité elfique. Chaque Noss possède ses propres codes, ses traditions séculaires et ses rites sacrés. Néanmoins, il est possible d’isoler des caractéristiques communes.
Ethnies[]
Les Noss peuplent l’Anaëh jusque dans ses moindres recoins. Elles sont constituées en très grandes majorités d’Elfes Sylvains et sont très « fermées. » L’adoption d’un membre extérieur à la Noss est bien souvent difficile, même si les choses ont changé depuis le Voile. En effet, certains ont vu dans les manifestations de Kÿria un appel aux elfes à retourner vers leurs origines. Il est dès lors de moins en moins rares de croiser des elfes à la peau et aux cheveux pâles au sein d’une Noss.
Les sang-mêlés sont par contre totalement exclus de la société.
Rapports entre Noss[]
Les Noss sont souvent liées à une Terre Elfique. Elles sont parfaitement indépendantes entre elles et les conflits sont fréquents, notamment sur les territoires de chasse. L’Anaëh est une forêt dangereuse, aussi belle que mortelle et les prédateurs sont nombreux. Loin de constituer un super prédateur, la Noss s’intègre parfaitement dans la chaîne alimentaire. Il n’est pas rares que les Noss se disputent des territoires de chasse, des points d’eau ou tout autre éléments vitaux à sa survie. Pour autant, comme elles partagent des valeurs similaires et respectent les mêmes icônes, les Noss sont capables d’oublier leurs différents quand la situation le demande. Elles peuvent ainsi former des « armées, » hétéroclites et mal organisées mais létales lorsqu’elles se battent dans l’Anaëh.
Organisation clanique[]
L’unité de la Noss est assurée par deux figures d’importances : le chef guerrier et le chef spirituel.
Le chef guerrier assure la protection de la Noss contre les menaces physiques, comme les prédateurs ou les ennemis d’au delà les arbres.
Le chef spirituel
quant à lui sert de pont entre la Noss et les Dieux. La notion de prêtrise n’existe pas dans une Noss, la pratique religieuse s’approche plus du chamanisme. Un ou des membres de la Noss servent de pont entre la Noss et les Dieux, ils interprètent les signes, assurent l’enseignement, etc.
Ces deux figures sont toujours présentes dans une Noss, mais jamais sous la même forme. Leurs noms et nombres diffèrent, mais on peut toujours dégager ces deux grands pouvoirs qui sont aussi les seuls. L’organisation sociale d’une Noss est beaucoup plus simples que les serments de féodalité du royaume de Diantra ou les Conseils des Cités Elfiques.
Les membres d’une Noss auront tendance à se voir comme un tout. La Noss est une entité presque vivante et ils en font parti. Ils mettront l’intérêt de la Noss en premier, bien avant leur intérêt propre. Cette notion d’appartenance très forte, qui transcende leur individualité, est le ciment qui a permis à certaines Noss de perdurer pendant plusieurs cycles.
Religion[]
Les cinq[]
Les Noss ont chacune un rapport souvent unique à la religion et au divin. Reposant sur une tradition orale, les légendes et les pratiques divergent parfois du tout au tout. On dénote néanmoins des points communs assez flagrants. Tout d’abord, si le Culte des Cinq est très présent, il est simplifié au maximum et les Dieux se voient imputés de leurs attributs secondaires. Ainsi, Kÿria incarne la Mère, Tari la Mort, Elenwë la Vie, Calimenthar la Guerre et Arcamenel la Passion. Les noms des divinités peut varier, de même que leur représentation et leur importance au sein de la Noss. Le rôle de Calimenthar et Arcamenel aussi diffèrent grandement, tour à tour protecteurs et hostiles, bénéfiques et dangereux.
Les Ëalas[]
En plus des Cinq, les Noss révèrent les Ëalas, des esprits aux rôles et aux visages innombrables. Certains Ëalas sont jugés bénéfiques, d’autres maléfiques. La plupart sont supposés être d’anciens héros elfiques, mais il peut arriver qu’il s’agisse d’esprit d’animaux sacrés ou même de lieux à part entière. Les Noss vivant aux bordures du lac d’Uraal ont ainsi tendance à le voir comme un Ëala à part entière. Il n’existe donc pas de listes finies et figés de ces esprits surnaturels, de nombreux apparaissent à chaque génération ou fait marquant.
Les guides spirituels des Noss sont chargés d’attirer la sympathie des Ëalas locaux envers la tribu, via différents rituels ou offrandes. Certaines pratiques sont plus « civilisées » que d’autres et il est déjà arrivé que certaines Noss se livrent à des sacrifices tribaux, surtout d’autres peuples, dans l’espoir d’apaiser un esprit protecteur en colère.
Les golems[]
Les Golems d’Anaëh sont craints et respectés. Ils sont souvent vus comme le bras armé de la Mère et leur présence indique souvent, aux yeux des Noss, que son territoire est sacré : ils éviteront ainsi de s’y attarder. Ils sont souvent assimilés à des Ëalas physiques et recevront, eux aussi, leur lot d’offrandes.
Druidisme[]
Les druides incarnent une figure sacrée, une autorité morale et une icône de neutralité. Ils sont pour les Noss, des unificateurs en cas de trouble et les plus fervants gardiens d'Anaëh. Certains les voient même que le prolongement directe de la volonté de Kÿria.