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la Symphonie est un Don, une perception qu'on attribue aux Elfes, et plus particulièrement aux druides ou aux adeptes de Kÿria, et pourtant, ils ne sont pas seuls à le posséder, ni obligatoirement ceux qui ont la plus grande affinité, mais plus que tout cela, c'est un langage qui appartient avant tout à la Nature et aux arbres, un langage qui prend la forme d'une mélodie permanente, quoiqu'il existe une infinité de « chant ».


Apparition de la Symphonie[]

Bien que doté d'une forme d'intelligence bien différente de celle des elfes, les végétaux et les animaux étaient reliés à la magie d'Anaëh. Cette équilibre existant dans la nature leur donna une sorte de conscience collective et un langage particulier.

Chaque racine qui s'enfonce dans la terre, chaque branche se déployant dans l'air, chaque animal à naitre se relie ainsi à ce réseau. Lorsqu'un arbre est abattu, la forêt en est peinée et bien des êtres le ressentent, végétaux comme animaux.

Parmi toutes les races humanoïdes, seuls les Elfes, créé dans et pour cet équilibre, se sont imprégnés de l'essence de la Forêt et en comprennent le langage. On appelle cela la Symphonie des Arbres. Malheureusement, cette faculté s'est grandement raréfiée avec la création des Cités elfiques.


Signification[]

Ces chants ont de très nombreuses formes, de très nombreux objectifs. Ainsi, il en existe des nostalgiques, contant les histoires du passé, les souvenirs de la forêt depuis que Kÿria posa le pied sur le monde. Certains alertent, lorsqu'une chose nuisible pénètre ou frappe les bois, un ennemi, un incendie. Certains pleurent la mort des arbres, dans une circonstance ou une autre, et d'autres joyeux quand un jeune bourgeon laisse entendre pour la première fois sa voix.


Perception[]

Si au cours des premiers temps, chaque Elfe possédait cette sensibilité, si bien qu'ils communiaient entièrement avec les Bois qu'ils habitaient, aujourd'hui, après des siècles et des millénaires de décadence, d'un éloignement de la vie telle qu'elle était jadis, l'a rendu bien plus rare, et son affinité est très variable...

C'est ainsi que, parmi ceux doués de cette perception, certains, n'entendront jamais la mélodie, mais sauront certaines choses, les messages, les informations seront inconscientes mais pourtant bien perçu. D'autres auront plus ou moins de mal à percevoir, comprendre et saisir l'entier sens de ce qu'ils entendront, les plus doués pourront même échanger, avec plus ou moins de réussite, car ce langage n'est pas fait de mots, ce qui est dit est ramené à l'état de notes, et la mélodie, à qui sait percevoir et comprendre, donne l'entier sens de ce qui est raconté.

Influence du Voile[]

Depuis le Voile et l'apparition de la Déesse Kÿria à l'aube du Onzième Cycle, la magie d'Anaëh renait de ses cendre. La Symphonie est plus forte que jamais et de très nombreux Elfes y sont redevenus sensibles, quelque soit la manière, alors qu'ils étaient demeurés sourds depuis leur naissance, parfois pendant plusieurs siècles. Elle est cependant toujours rare parmi les elfes restés dans les Cités.


Les non-elfes[]

Pourtant, les Elfes ne sont plus les seuls doués de ce Don... On trouve également des Sang Mêlés, et même des humains issues d'un lointain métissage, mais l'un comme l'autre ne parviendront jamais à entendre, la communication restant inconsciente, mais il a été vu des cas d'agriculteurs, de jardiniers en Péninsule, étonnamment proche de la nature, capable de savoir les maux dont souffraient une plante, sans même l'examiner.


Aduram[]

Mais le Don, pour les Elfes ayant une affinité très élevée, peut-être un poison dans la Forêt d'Aduram, en effet, si la plupart n'ont pas à trop souffrir, que d'une légère migraine, un sentiment de malaise, pour quelques uns, la Mélodie d'Aduram, brisée par les évènements du passé affecte l'esprit, pouvant même entrainer la folie voir la mort, à l'instar des Elfes d'Aduram, devenus depuis les Drows du Puy d'Elda.

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